Du 21 décembre 2025 au 19 janvier 2026
Je vais être honnête dès le départ : cet article arrive avec quelques jours de retard.
La saison du Capricorne a commencé pendant que je finissais un dessert de trop, que je disais « juste un dernier verre » (mensonge), et que le temps des Fêtes faisait exactement ce qu’il fait le mieux : nous faire perdre toute notion du calendrier.

Mais peut-être que ce n’est pas si mal, finalement.

Parce que la saison du Capricorne, ce n’est pas une énergie qui se vit dans la précipitation ou la performance. Elle commence souvent dans le chaos doux des lendemains de festivités, quand les paillettes tombent au sol, que le silence revient tranquillement… et qu’on se retrouve face à soi-même, un peu plus fatigué·e, un peu plus lucide.

Alors oui, cet article arrive après le coup d’envoi officiel. Mais il arrive exactement au bon moment : celui où l’on recommence à sentir le poids du réel, des responsabilités, et cette petite voix intérieure qui murmure :
OK… et maintenant, on fait quoi avec tout ça?

C’est précisément là que la saison du Capricorne entre en scène.

Le Capricorne, sans jargon

En astrologie, le Capricorne marque un moment charnière. On vient de traverser le solstice d’hiver, la nuit la plus longue de l’année. La lumière est minimale, mais elle recommence doucement à croître. C’est subtil. Presque invisible. Mais réel.

Le Capricorne, c’est cette énergie-là : celle qui ne cherche pas à briller tout de suite, mais à durer. Ce n’est pas l’élan spontané, ni l’émotion débordante. C’est la conscience du temps. Du réel. Des responsabilités. Pas dans un sens plate ou rigide, mais dans une forme de maturité intérieure.

On associe souvent ce signe au travail, à l’ambition, à la discipline. Et oui, c’est vrai… mais c’est surtout un signe qui nous demande :
Sur quoi est-ce que je peux vraiment m’appuyer?

Ce que la saison du Capricorne peut réveiller collectivement

Sur le plan collectif, cette période amène souvent un retour au concret. Après les grandes idéologies, les débats enflammés, les élans parfois un peu naïfs de la fin d’année, le ton change. On parle de structure. D’économie. De systèmes. De responsabilités collectives.

Les relations aussi prennent une autre couleur. On a moins envie de flou. Moins de tolérance pour ce qui manque de cohérence. On peut sentir une fatigue face aux promesses non tenues, aux discours creux, aux « on verra plus tard ».

Le Capricorne nous pousse à regarder ce qui fonctionne réellement — et ce qui ne tient plus debout. Ça peut créer des tensions, oui. Mais aussi une forme de lucidité salutaire. Une envie collective de solidité. De quelque chose qui traverse le temps, plutôt que de réagir à la dernière urgence.

Et à l’intérieur de nous, ça fait quoi?

Individuellement, cette saison agit comme un miroir un peu honnête. Parfois trop honnête.

On peut ressentir un besoin de se recentrer, de faire le point, de reprendre le contrôle sur certaines sphères de notre vie. Le mot « responsabilité » peut surgir — pas toujours avec douceur. Responsabilité financière. Émotionnelle. Relationnelle. Personnelle.

Mais attention : il ne s’agit pas de se taper dessus. Le Capricorne ne demande pas la perfection. Il demande l’engagement. L’intégrité. Le courage de reconnaître ce qui est là, sans maquillage.

C’est une période où l’on peut se demander si nos choix sont encore alignés avec nos valeurs profondes. Si notre quotidien reflète vraiment ce qui compte pour nous. Si les fondations sur lesquelles on s’est bâti sont solides… ou juste pratiques.

Il peut aussi y avoir une certaine solitude intérieure. Pas nécessairement triste. Plutôt introspective. Comme un besoin de se retrouver face à soi-même, sans distraction.

Une saison pour se poser les vraies questions

La saison du Capricorne n’est pas là pour nous donner toutes les réponses. Elle nous invite plutôt à ralentir suffisamment pour entendre les bonnes questions émerger.

Qu’est-ce que je veux construire à long terme, au-delà des attentes des autres?
Qu’est-ce qui mérite encore mon énergie… et qu’est-ce qui en draine trop?
Où est-ce que je fais semblant d’être solide, alors que j’aurais besoin de soutien?
Quelle version plus mature — mais pas moins sensible — de moi cherche à naître?

Ces questions peuvent sembler lourdes, mais elles sont aussi profondément libératrices. Parce qu’elles nous ramènent à notre pouvoir personnel. Pas celui qui crie. Celui qui persévère.

Petites invitations douces (et réalistes)

La saison du Capricorne se vit mieux dans la simplicité. Un carnet qu’on ouvre régulièrement. Un moment de silence assumé. Une décision prise lentement, mais consciemment.

Tu peux, par exemple, choisir un mot pour guider les prochaines semaines. Pas un objectif rigide. Un mot-racine. « Stabilité ». « Intégrité ». « Clarté ». Quelque chose qui te ramène à l’essentiel quand tout devient flou.

Tu peux aussi faire le tri. Dans ton agenda. Dans tes relations. Dans tes engagements. Non pas pour tout jeter, mais pour alléger ce qui n’a plus de sens.

Et surtout, tu peux te rappeler que construire ne veut pas dire s’endurcir. On peut être solide et vulnérable. Ambitieuse et sensible. Ancrée et émotive.

En guise de conclusion (un peu sérieuse, un peu ironique)

La saison du Capricorne ne te promet pas des miracles instantanés. Elle te propose mieux : une relation plus honnête avec toi-même.

C’est une saison qui chuchote plutôt qu’elle ne crie. Qui te demande moins d’excitation… et plus de vérité. Moins de performance. Plus de cohérence.

Alors si tu te sens un peu plus lente. Un peu plus sérieuse. Un peu plus introspective que d’habitude — respire. Tu n’es pas en train de t’éteindre. Tu es peut-être simplement en train de bâtir quelque chose qui va durer.

Et honnêtement?
C’est probablement l’un des actes les plus courageux qui soient.


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